Entre pop française décadente et orchestre freaks, les Français de The Liminanas évoluent dans un passionnant univers à la fois vintage et rock 'n roll... En concert en 2016 pour une tournée en compagnie de leur pote Pascal Comelade puis pour jouer en live l'album Malamore (sortie le 15 avril 2016 chez Because Music). The Liminanas était en concert à La Maroquinerie à Paris le 7 décembre 2017, au Trianon à Paris le 29 mars 2018 et en tournée française en 2018 (puis en 2019) pour présenter l'album Shadow People, produit par Anton Newcombe de BJM. Nouveau projet nommé L'Epée avec les Liminanas, Emmanuelle Seigner et Anton Newcombe (de The Brian Jonestown Massacre), en tournée en 2019/2020 ! Nouvel album avec Laurent Garnier intitulé "De Película" (chronique à lire ici) le 10 septembre 2021 et concert au Trianon de Paris le 6 décembre 2021 + tournée fin 2021 et en 2022... Nouvelle série de concerts en 2025 !
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The Liminanas : tous les concerts
The Liminanas : les dernières chroniques concerts 38 avis
Liminanas, Social Dance
Critique écrite le 20 septembre 2023, par Lb Photographie
Yeah Are Family #4 - Gigondas 15 sept 2023
On ne sait pas jusqu'où ira, ni quand s'arrêtera l'histoire, mais celle des Liminanas ressemble jusqu'ici à un conte de fées pour Marie et Lionel, couple à la scène comme à la ville, qui ont abandonné leur vie d'avant pour se consacrer pleinement au groupe, à l'âge où d'autres commencent à penser retraite et assurance vie... Une attitude profondément rock'n'roll qui leur a permis, au-delà d'une discographie désormais bien fournie (dernièrement enrichie d'Electrified, best of paru en 2022), des rencontres et featuring avec Laurent Garnier, Bertrand Belin, Etienne Daho, Anton Newcombe, Peter Hook ou Iggy Pop, l'enregistrement d'albums (pour les Wampas, avec Pascal Comelade) ou de BO de films et documentaires (voir le très bon Thatcher's Not Dead sur Arte TV). Et donc d'être invité dans le cadre des résidences du Festival Yeah avec la 4ème édition du Yeah Are Family. Le concept est simple : deux artistes qui ne se connaissent pas sont conviés à partager 10 jours de résidence à l'issue de laquelle ils dévoilent le fruit de leur collaboration. Pour les Liminanas, l'invité sera Keith Streng, guitariste des légendaires Fleshtones, pas vraiment un inconnu pour eux et avec qui ils ont souhaité travailler. Une entorse au règlement qui leur a été... Lire la suite
Bertrand Belin + Chateau Forte (Festival Avec le Temps)
Cette année j'ai vu le moment où je n'allais assisté à aucun concert du pourtant très riche et varié festival Avec le Temps. Pas mal de trucs que j'aurais bien aimé découvrir mais trop de boulot. Aussi je m'étais dit que si je ne devais en voir qu'un ce serait Bertrand Belin, suite à la très bonne impression qu'il m'avait laissé lors de son passage au Zef lors d'une précédente édition du même festival. Petit coup de stress en début d'après midi quand on m'apprend que le concert ultra complet depuis belle lurette ne permettra a priori pas de nous recevoir. Finalement quelques professionnels ayant annulé ce sera possible, ouf ! Pas question d'arriver en retard et de rater la première partie, d'autant que l'Espace est en configuration assise (dommage pour tous ceux qui auraient pu venir si cela avait été debout) et si j'ai bien compris il n'y aura pas d'autre photographe que celle du festival. Dès le coup de sifflet final du matche Irlande-Angleterre retentira je prendrai mes jambes à mon coup, direction l'espace où j'arriverai avant le début du set de Château Forte. Je découvre donc le duo formé par Lola-Lý et Clément sur scène, comme la plupart des groupes que je découvre, sans savoir à quoi m'attendre, si ce n'est que le chant... Lire la suite
Bertrand Belin
Critique écrite le 07 décembre 2022, par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand 29 novembre 2022
Avant de jouer à la salle Pleyel en décembre puis à l'Olympia en mars, Bertrand Belin se produisait pour la première fois dans la grande salle de La Coopé fin novembre, après avoir enchanté moult fois le club avec ses prestations de haut vol. Force est de constater que le passage à des lieux plus vastes n'a en rien affecté la qualité du show de l'auteur de "Tambour Vision" : c'est toujours la grande classe ! A peine descendu du train, un peu fatigué par notre escapade "à la capitale" pour assister au show mémorable de The Cure à Bercy, on arrive rue Serge Gainsbourg en se disant que ça va être dur de se faire emporter après toutes les émotions vécues la veille. Et puis, dès le premier morceau, "Carnaval", Belin et sa troupe de musiciens (modifiée et étoffée) arrivent à nous saisir en un clin d'il. Par quel miracle ? En bâtissant un univers "chanson électro pop" audacieux sur lequel la voix du maître de cérémonie fait merveille. Les cinq musiciens (deux claviers, dont Thibault Frisoni, parfois à la basse, une guitare, un marimba, une batterie, mais pas celle de Tatiana Mladenovitch) et leur chanteur (qui joue peu de sa "six cordes", mais toujours aussi bien) sont vraiment fortiches : ils arrivent à recréer les atmosphères... Lire la suite
Nick Cave And The Bad Seeds, The Limiñanas, DIIV, Aldous Harding, James Blake, Squid, Gwendoline, London Grammar (Rock en Seine 2022)
Après une éprouvante première soirée (trop de monde, rien qui marche) sauvée par le concert des Arctic Monkeys, la tête d'affiche du festival Rock en Seine 2022 (pour nous !), Nick Cave & The Bad Seeds, a tout défoncé le lendemain à l'issue d'une journée beaucoup plus vivable sur le site du parc de Saint-Cloud. Oui, en ce vendredi 26 août il n'y avait "que" 30 000 personnes, soit 10 000 de moins que la veille... Et avant le grand Nick, pas mal de choses intéressantes étaient à voir : Aldous Harding, The Limiñanas, DIIV, Squid, James Blake, Gwendoline etc. Gwendoline On arrive tranquillou, sans se presser, pour assister au set des petits jeunots de Gwendoline, programmé à 15h45... Les Rennais font un carton sur la scène du Bosquet à l'entrée du site avec leurs hymnes électro punks/cold wave désabusés et sarcastiques, dont les désormais fameux "Audi RTT", "Chèques vacances" et "Chevalier Ricard", avec ses fréquents "J'en ai rien à foutre" (houlala, attention les rebelles ! Et oui, "la vie c'est dur, putain !", pauvres choux). On pourrait en avoir rien à foutre également (c'est pas parce qu'il y a des mecs à Rock & Folk qui se branlent là-dessus qu'on va acquiescer, hein), mais en fait c'est plutôt bien envoyé et assez drôle. Les... Lire la suite
The Liminanas : les chroniques d'albums
The Limiñanas / Laurent Garnier : De Pelicula
Chronique écrite le 21/10/2021, par Philippe
Ce n'est pas souvent qu'on chronique deux fois le même disque sur Concertandco mais, désolé cher Pierre, on a encore pas mal de choses à dire sur ce De Pelicula, co-signé par The Limiñanas & Laurent Garnier. Ne serait-ce que parce qu'il n'a pas beaucoup quitté nos oreilles (version platine pour salon & version baladeur pour vélo), depuis sa sortie il y a 2 mois ! Sans snobisme aucun, rappelons juste qu'on avait mis en avant ici, en tant qu'énorme claque dans la gueule (et il y a bientôt 8 ans), un album d'un peu avant la notoriété du groupe, le merveilleux et inépuisable Costa Blanca. Un premier concept-album, avec en fil conducteur une longue et captivante virée en Espagne. Album dont on continue à penser aujourd'hui qu'il n'a plus jamais été égalé ni même approché par le groupe... jusqu'en 2021 ! Car depuis, et même si tout ceci est de la belle ouvrage qui plaît à l'oreille et à Rock'n'Folk, on est bien d'accord - gardez le goudron et les plumes encore au moins un paragraphe SVP, on va faire un coming out audacieux : on est certes fan du groupe sur disque... et pourtant aucun de leurs albums ultérieurs (même le très aimable Malamore - quand le groupe a enfin atteint le succès qu'il méritait), aucun de leurs albums donc, ne nous a plus... Lire la suite
Liminanas/Garnier : De Pelicula
Chronique écrite le 01/09/2021, par Pierre Andrieu
Encore une nouvelle collab réussie pour les Limiñanas, qui après avoir flirté de manière poussée avec le leader de BJM, Anton Newcombe (les albums "Shadow People" des Limi et Diabolique de L'Epée) et avant de bosser avec le grand Iggy Pop (?), se jettent dans les bras de leur pote Laurent Garnier, pour un résultat à la hauteur des attentes, voire plus : "De Pelicula", un disque de psyché rock/électro kraut qui tue ! Présenté sous pochette signée par le maître Elzo Durt, l'album fonctionne comme un film, comme son nom l'indique en espagnol, chaque chanson représentant un mini scénario de série noire 70's narrant le parcours oblique d'un certain Saul et la vie chelou d'une prostituée à peine majeure nommée Juliette, de sa descente aux enfers à sa rédemption par la fuite avec le héros cité à l'instant. Souvent habités par le talk over Gainsbourien de Lionel Limiñana ("Juliette"), les morceaux sont parfaits pour tripper en se faisant son propre film dans la tête. Car les Limiñanas et Garnier - qui joue des claviers, signe les programmations et les arrangements, a co-écrit et co-produit le disque - s'entendent vraiment à merveille pour créer des mini bandes sons partant du rock psyché ("Saul") pour aller vers le kraut rock ("Je Rentrais Par Le... Lire la suite
The Limiñanas : Shadow People
Chronique écrite le 20/01/2018, par Pierre Andrieu
Dans un pays qui s'extasie sur les "prouesses" élyséennes ultra libérales réalisées par un banquier de 40 ans et qui pleure à chaudes larmes l'"inoubliable" chanteur d'Allumer le feu ou Tous ensemble, le début de succès des discrets et respectables garagistes perpignanais de The Limiñanas fait vraiment un bien fou ; il permettrait presque d'oublier que l'on vit dans un pays de cons qui achètent majoritairement et par palettes entières des disques moisis de Johnny Hallyday, Florent Pagny, Black M, Soprano, Booba, PNL et Kendji Girac... Bref, oublions un instant les choses qui fâchent et concentrons nous plutôt sur Shadow People, ce bonheur d'album aussi artisanal que classieux publié par une grande maison de disques, Because Music, et réunissant moult invités de premier choix : Anton Newcombe, leader de Brian Jonestown Massacre (et fan !), à la coproduction, au chant sur un titre (Istanbul Is Sleepy) et à la co écriture de quelques morceaux, Peter Hook, bassiste de Joy Division et New Order (sur The Gift), Bertrand Belin, chanteur de chansons intelligentes en français (sur Dimanche), et Emmanuelle Seigner, actrice à la voix suavement sexy (sur Shadow People)... Le disque dont il question ici - enregistré entre Cabestany, le village des... Lire la suite
The Limiñanas : Malamore
Chronique écrite le 21/04/2016, par Philippe
On dirait qu'il y a en avril 2016 comme un momentum, un quart d'heure de gloire, pour The Limiñanas from Perpignan, étant à l'honneur dans Libéramondinrock'n'folk (deux mois d'affilée dans ce dernier) aussi bien qu'au Disquaire Day (avec un 45 t dont la face B, Maria's Theme, est digne du Morricone de la plus grande époque). Curieux décalage dans le temps à notre goût, puisque l'un de leurs albums précédents (déja défendu par Rock'n'Folk, soyons justes), l'inépuisable et génial Costa Blanca, leur Melody Nelson à eux si on veut, nous a foutu une telle gifle en 2013 qu'on en a reniflé rouge pendant des mois... Mais loin de nous l'idée de prendre la posture snob de ceux dont on découvre leur groupe secret-trop-bien-gardé : on ne peut que souhaiter bonheur, prospérité et gloire bien méritées à M. et Mme Limiñana, sauveurs du rock made in France, évidemment ! Monsieur ayant abandonné (peut-être à l'occasion de la perte de son rasoir et le vol de son cuir ?) son air de jeune premier poseur, au profit d'une belle barbe de vieux sage de la musique vintage, et Madame arborant une magnifique chevelure rouge incandescent, ils sont toujours aussi beaux... On est juste un peu désarçonné que, contrairement à l'album précédent où l'on nous enfilait un... Lire la suite
The Liminanas : Vidéo